Perpetual Cypress est sans dessus dessous ! Dans la nuit, un petit malin a trouvé drôle de venir s'amuser dans nos écuries et a eu comme lumineuse idée d'ouvrir toutes les portes de box en plus de retourner le matériel. Tout ce bazar a effrayé les chevaux qui ont fuis de tous côtés, nous alertant sur la mauvaise scène qui se jouait. Malgré tous nos efforts, un des chevaux est toujours disparu et les papiers en fouillis, nous n'arrivons pas à connaître son identité. Au vue de notre inquiétude, la police portugaise a lancé un avis de recherche. Mais nous n'allons pas attendre... Les indices sont là, il ne nous reste qu'à les trouver et à aller chercher cet équidé vadrouilleur !

Ça y est ! Il a été trouvé ! Blazing Torch, le cheval de Kéline, a rejoint sa place dans son box où il prend sagement du repos. Nous remercions principalement lil away pour avoir découvert rapidement son identité et, bien sûr, tous ceux qui ont participé aux recherches. Cela était amusant, de découvrir le Portugal et ses lieux historiques, non ?



Les prix étaient prévus ainsi :
- 1 indice : 500 $
- 2 indices : 1 000 $
- 3 indices : 2 000 $
- 4 indices : 3 000 $
- 5 indices : 4 000 $
- Avoir trouvé le cheval fuyard : 6 000 $

Ainsi, lil away reçoit 6 000 $ , félicitations à elle !
Aqurilin, redvelvet, roxy & kiscool reçoivent 4 000 $ .
Bigoodi reçoit elle 3 000 $ .
Kerosene reçoit 2 000 $ pour sa part.
illness reçoit 1 000 $ aussi.

Chacun des participants recevra aussi une emblème du Portugal, dès lors que j'aurais récupéré mon ordinateur et pourrait la retrouver dans mes petits dossiers. Alors vous pourrez la découvrir, mais ce qu'elle pourra vous apporter restera pour l'instant .. un mystère !

Merci à tous les participants qui ont joué le jeu, j'espère que ce premier petit événement vous a plu et que vous êtes tous impatients de découvrir le prochain !

À la suite, je laisse découvrir à tous l'intitulé des indices !

La maison des pointes (Casa dos Bicos en portugais) ou Maison de Brás de Albuquerque est un édifice emblématique de Lisbonne. Cette maison d'habitation a été construite pour et par Brás de Albuquerque, fils légitime du deuxième gouverneur et Vice-Roi des Indes portugaises Afonso de Albuquerque.

Sa façade est recouverte de pierres taillées en forme de pointe de diamant. Ces pointes (bicos) sont un exemple unique de l'architecture civile d'habitation de la ville de Lisbonne au XVIe siècle. La singularité de cette maison est qu'elle est l'imitation de deux styles architecturaux, la façade et ses pointes rappellent l'influence tardive mais majeure de la Renaissance italienne. D'ailleurs, le propriétaire de cette maison l'a faite ériger après son voyage en Italie, elle s'inspire largement du Palais des Diamants (Palazzo dei Diamanti) à Ferrare ou du Palais Bevilacqua (Palazzo Bevilacqua) à Vérone.

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Le Couvent des Carmes (Convento do Carmo en portugais) fut fondé à Lisbonne en 1389 par Nuno Álvares Pereira aussi connu sous le nom de Don Nuno ou Saint Connétable, qui fut un général très respecté avant d'entrer dans les ordres. Ce couvent fut occupé à l'origine par les frères carmélites de Moura, appelés par Don Nuno pour revenir au couvent en 1392, puis par plus largement l'Ordre des Carmes, des religieux catholiques, jusqu'à l'expulsion des ordres religieux en 1834.

Le couvent et l'église furent érigés approximativement entre 1389 et 1423 dans un style gothique, influencé par le Monastère de Batalha. Le 1er novembre 1755, un tremblement de terre détruisit une grande partie de la battisse qui ne fut jamais entièrement reconstruite. Néanmoins, une nouvelle aile du couvent fut construite sous le règne de Marie Ire de Portugal, sans se préoccuper du style original. Suite à l'expulsion des religieux, en 1836 cette aile plus récente fut convertie en installation militaires.

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Sur l'emplacement d'un ermitage fondé par Henri le Navigateur, le roi Manuel Ier entreprit en 1502 de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l'Ordre des Hiéronymites ou Ordre de Saint-Jérôme, un ordre religieux masculin. Il a été en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et par les richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIe siècle.

Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique. Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. João de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque, Nicolau de Chanterene mit en relief les thèmes de la renaissance, enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme.

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La tour de Belém fut construite afin de servir à la fois de porte d'entrée à la ville de Lisbonne mais aussi en tant que partie intégrante du système de défense protégeant l'embouchure du Tage et le monastère des Hiéronymites, lesquels constituaient des points stratégiques pour envahir la ville. Ce système de défense fut commencé par le roi Jean II de Portugal (1455-1495) qui fit aussi construire les forteresses de de São Sebastião da Caparica et Cascais. Les rivages de Belém étaient protégés par un vaisseau, la Grande Nau, qui fut alors remplacée par la tour de Belém au cours des cinq dernières années de règne du roi Manuel Ier de Portugal.

La tour fut construite entre les années 1515 et 1521 par l'architecte militaire Francisco de Arruda, lequel était déjà le concepteur de plusieurs forteresses élevées au Maroc, sur les terres possédées par les Portugais. L'influence de l'art Mauresque est manifeste dans les décorations délicates des fenêtres et balcons cintrés, ainsi que sur les coupoles cannelées des échauguettes (guérite en pierre servant à surveiller sur une muraille ou une tour). Il est probable que Diogo de Boitaca, premier architecte du monastère des Hiéronymites, ait également participé à la décoration du bâtiment. Les mâchicoulis et les créneaux sont décorés par de riches ornements sculpturaux, typiques du style manuélin utilisé pour le monastère par cet architecte.

En 1580, quand Lisbonne fut envahie par les troupes espagnoles au cours de la lutte pour le trône portugais, la tour combattit mais se rendit au Duc d'Albe. Du fait de sa hauteur et de son manque de dissimulation dans le paysage, certains historiens pensent que la tour devaient servir principalement d'avant-poste, pourtant durant les siècles qui suivirent cette bataille, la tour fut principalement utilisée comme prison, dont les cellules souterraines étaient régulièrement inondées.

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Sur les hauteurs du vieux quartier de l'Alfama, au sommet de la colline de Saint-Georges (São Jorge en portugais), le château du même nom domine la ville : les remparts dentelés chers aux lisbonnais sont visibles où que l'on se trouve dans la ville. Ce sont les Wisigoths, un peuple germanique aussi appelé les Tervinges, qui à la fin du Ve siècle repèrent ce lieu stratégique, idéal pour y construire une citadelle.

Au fil de l'histoire, le château est passé de mains en mains, chaque propriétaire apportant ses modifications et enrichissant l'édifice. Au IXe siècle la ville ainsi que le château sont aux mains des Maures, des armées venues de l'Empire arabe. Bien plus tard (1147), le roi Alphonse Henriques en fait sa résidence royale. La citadelle accueillera les gouvernements successifs parmi lesquels ceux des rois Alphonse II, Denis Ier, Ferdinand Ier, jusqu'à ce que Dom Manuel (1495-1521) décide de construire un Palais Royal plus confortable dans une autre partie de la ville. C'est tout de même dans ce château que le roi Manuel accueille en grande pompe l'explorateur Vasco de Gama de retour de son voyage en Inde, en décembre 1503. À partir du XVe siècle, on trouve une autre fonction au château. Jusque là centre administratif et politique, la citadelle devient prison, ce qu'elle demeurera jusqu'en 1939. Le château est déclaré monument national en 1910 et c'est à partir de cette date que commencent les importants travaux de restauration.

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